Chaque année nous assistons à un scandale financier impliquant des anciens sportifs de haut niveau. Soit ils se font arnaquer parce qu’ils n’ont pas les outils pour analyser les bons ou les mauvais investissements, soit parce que la gestion de leur argent (la relation émotionnel à l’argent) est tout simplement catastrophique.
Dans ce contexte de surenchère à l'escroquerie, une fédération comme la Fécafoot peut aider ses footballeurs et ses footballeuses à apprendre à gérer leurs finances personnelles en 08 heures de temps… même s’ils n’ont aucun diplôme.
Commençons par clarifier que l'échec financier des stars du sport n’est pas un fléau uniquement africain. En effet, l'étude réalisée par le cabinet allemand Schips Finanz, montre qu’après leur carrière, 50% des footballeurs européens finissent ruinés.
Dans la longue liste des anciennes stars, ayant connus de grosses difficultés financières après leur carrière, on peut citer entre autres :
Eric Djemba Djemba (ancienne star de Manchester United)
Mohammadou Idrissou (ancien attaquant vedette de Francfort) - source Journal du cameroun
Dernièrement Usain Bolt en a fait les gros titre et déferler sa chronique
Ronaldinho (ballon d’or 2005) - source CNEWS
Emmanuel Eboué (ancienne star d’Arsenal et Galatasaray) - source Capital
Heureusement, certains d’entre eux parviennent à se relever au fur et à mesure de ces mauvaises phases. Mais d’autres moins avertis, n'y arrivent plus; et dans des cas exceptionnels, ceux-ci finissent totalement ruinés.
Se culpabiliser et encore moins les culpabiliser, n’est pas la meilleure chose à faire, puisque la cause est connue, l’éducation nationale n’enseigne pas les piliers de la gestion financière personnelle. Et pour peu qu’on soit footballeurs, cyclistes ou champion du 100 metre, il n’existe aucun encadrement particulier sur la gestion des revenus du sport.
Le fait est que, pendant leurs carrières, les athlètes sont laissés à eux-mêmes pour la gestion de leur argent. Leur attention est essentiellement focalisée sur le seul actif qu’ils ont à leur possession : leurs corps. Indubitablement, à la signature de leur contrat, beaucoup d’entre eux se contentent d'augmenter leurs dépenses de façon irréfléchie sans un plan stratégique.
Selon les propos d’Eric Djemba Djemba recueillis par le journal en ligne Actu Cameroun, « À 20 ans, on n’est pas préparé à une telle vie». « Du jour au lendemain, vous êtes à la tête d’une énorme entreprise et vous n’avez aucune idée de comment gérer cela » appuie l’ex-basketteur de NBA, Jamal Mashburn.
En effet, au vue de toutes les folies de ceux qui furent jadis nos héros sur le terrain, le footballeur professionnel est devenu le modèle typique de mauvaise gestion financière. Une situation très fâcheuse.
Aussi paradoxale que ça à l’air, la première bonne nouvelle c’est : qu'on soit footballeurs, basketteurs, volleyeurs, handballeurs,... être athlètes de haut niveaux en général, c’est être prédisposé à acquérir des comportements sains et réguliers qui permettent d’avoir une bonne gestion financière optimisée.
En effet, c’est la catégorie socioprofessionnelle la plus apte à comprendre facilement l’art de discipliner son cerveau et adopter des habitudes saines pour atteindre ses objectifs. Et c’est essentiellement dessus que repose une bonne gestion financière qui permet de maîtriser les émotions liées à l’argent.
Les athlètes les plus succesful le disent : réussir sa carrière sportive repose prioritairement sur l’adoption de croyances aidantes. C'est parce que l’on croit fermement qu’on a sa place dans le championnat européen, que cela à tendance à se manifester. Pour la gestion financière personnelle c’est la même chose.
Le fait d’avoir une prépondérance dans sa croyance, qu’on peut ou ne peut pas noter toutes ses entrées et sorties d’argent (c’est la première habitude à acquérir) aura tendance à s'effondrer parmi toutes les potentialités et à se manifester dans le champ de la réalité.
En deuxième lieu, l’aptitude essentielle dans une carrière sportive, c’est la capacité à formuler précisément ses objectifs, c'est-à-dire, la capacité à visualiser le long terme, le moyen terme et le court terme. En d'autre terme, jouer dans un club prestigieux en début de carrière ensuite jouer pour la sélection nationale à moyen terme afin de finir dans un championnat avec moins d'engagement mais où l'expérience acquise fera profiter d’un salaire avantageux.
La gestion financière personnelle n’en démord pas moins. Se fixer le montant à épargner en début de carrière permet de rapidement se constituer d’un fond d’urgence, de même que l’élaboration d’un budget autour d’un plan de dépense permet de concrètement visualiser quand et comment devrait être l’atteinte de la liberté financière. Pour être précis, il s’agit d’avoir le montant nécessaire pour toutes les dépenses (surtout celle des loisirs) et ne plus avoir à travailler. C’est d’ailleurs ici que le bas blesse pour les athlètes. Très peu s’imaginent dans un future à moyen ou long terme, ayant le même montant en rémunération, sans avoir à travailler. Alors que celà est totalement possible.
Pour le dernier point de la similitude entre les actions quotidienne de la gestion financière personnelle et la gestion de sa carrière d’athlète, toutes deux s'organisent autour des sessions d'entraînement : on parle de l’habitude de s'entraîner. C’est un secret de polichinel de dire que l'entraînement, les actions répétées, c’est elles qui font la différence entre un sportif lambda et un athlète de classe mondiale. Une bonne gestion financière personnelle repose exactement sur la même intrication. Nous avons identifié 09 habitudes financières saines. Il faut comprendre chacune d’elles et leur consacrer du temps à fréquence récurrente. C’est cela qui permet au bout de quelques mois de mettre ton argent au service de ton bien être à court, moyen et long terme..
Nous venons de démontrer qu’il existe un entrelacement structurel entre les sportifs de haut niveau, catégorie socioprofessionnelle qui acquiert des habitudes tout au long de leur carrière, et la construction des comportements sains en finances personnelles. La question qui demeure est de savoir comment une fédération sportive nationale comme la fécafoot ou la fecabasket, pourrait jouer le rôle de catalyseur prépondérant pour favoriser ces apprentissages auprès des athlètes locaux?
La première chose à savoir, pour les responsables des fédérations, c'est que la plupart de leurs athlètes professionnels ne sont pas conscients du problème de gestion financière personnelle qu’ils rencontrent. S’ils ressentent un mal être qui se l’expliquent difficilement, ils prennent des décisions affectant encore plus leur ressenti.
Et quand il sont conscient du problème, ils hésitent à demander de l’aide à leurs problèmes pour plusieurs raisons :
Mes finances sont une affaire privée
Je veux que personne ne voie que je suis endetté
L'argent n'est pas quelque chose dont nous avons tendance à parler dans ma famille
Je ne saurais pas quoi demander à un professionnel de la finance
Je n'ai pas assez d'argent pour parler
Je ne veux pas abandonner le contrôle
Pour encourager la participation à un programme d’aide au développement du bien-être financier, l'objectif de la fecafoot pourrait se formaliser autour de l’un de ces trois exemples :
Option 1 : La fécafoot subventionne simplement tous les joueurs étant affilié à un club ;
Option 2 : Les clubs sont contraints d’offrir à leurs joueurs des programmes sur le développement du bien-être financier sous réserve d'octroi de subventions d’appui par la Fecafoot ;
Options 3 : La fecafoot et la CNPS signe la convention d'un statut spécial du joueur, et ce dernier est contraint par la fecafoot de se former pour activer le versement de ses charges sociales à la CNPS.
Ainsi, en tant qu'employeurs, une fédération et les clubs y étant affiliés, doivent encourager leurs sportifs à prendre part aux programmes de bien être financier en participant à des sessions de formations. Cet encouragement peut être formulé autour des récompenses comme des primes d’assurances réduites ou tout simplement des gains en espèce.
Mais cela demande au préalable une forme d’intégrité des clubs et de leurs fédérations respectives. Etant donné que les athlètes peuvent se méfier du fait que la fédération ou leurs clubs d'affiliation peuvent voir le comportement qu’ils ont avec leurs argents, ces employeurs doivent clairement expliquer qu'ils recevront uniquement des rapports sur l'achèvement des activités destinés à favoriser le bien-être financier à des fins de suivi. En résumé, ils doivent expliquer qu’ils ne seront pas au courant de ce qu'un sportif discute avec un coach financier et encore moins de ses opinions.
L’objectif d’une fédération est d'aider à déstigmatiser les demandes d'aide, en vantant les réussites de ses sportifs par leurs résultats, surtout pour ceux qui utilisent les ressources et programmes fournis par la fédération dans le but d’améliorer le bien-être financier de ses membres.
Notre équipe peut clairement aider à matérialiser un programme dont voici trois scénarios possibles : scénarios 1 La fédération finance l'ensemble des formations par des sessions de dispense programmé pendant les trêves ; scénarios 2 Chaque club finance la formation par des sessions de dispense programmé pendant la saison ou les trêves ; scénarios 3 Chaque athlète prend en charge sa formation et la fédération rembourse uniquement lorsque l’athlète a le parchemin.
Aujourd'hui, Mapossa a mis sur pied un programme de formation, afin d’aider le maximum de personnes tels que les footballeurs (euses), les basketteurs (euses), les handballeurs (euses),etc. à ancrer les routines saine de la gestion financière personnelle, dans le but d’atteindre, étape par étape, des objectifs financiers permettant d’obtenir la liberté financière et vivre une retraite paisible.
Ce programme de formation s’appuie sur des travaux scientifiques à la croisée des domaines de la psychologie du comportement, de la neuroéconomie et de la productivité.
Pour plus d'informations, visitez cette page en cliquant ici
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